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  • Photo du rédacteurGraziella Corvini

Fausse note


Il y a ceux qui pensent que les vaccins et les puces nous mettront à l'abri ; ils se rient des autres en les traitant de « complotistes ».

Il y a ceux qui pointent les premiers du doigt en criant : « réveillez-vous ! » ; ils brandissent l’étendard d’une certaine avancée spirituelle.

Il y a ceux qui veulent vendre vaccins et puces; ils déplacent froidement leurs pions.

Il y a ceux qui ne savent pas quel camp choisir, persuadés qu’il faille en choisir un, et vite.

Mais en chacun de ces camps se jouent plusieurs fausses notes.

Et je regarde depuis un espace de silence quelque part, à l’intérieur. Un silence plein d’un Soleil venu d’autres royaumes.

Nostalgie ? Non pas, car ce royaume est ici, maintenant, juste dans ce silence sous tout ce bruit. Il est en chacun. Et je regarde les larmes d’une humanité cherchant son chemin, croyant qu’il doive passer par un camp ou un autre ; oubliant le message déposé en nos cœurs il y a deux fois mille ans. Pourquoi laisser un tel trésor à la frange de nos vies ? Pourquoi se tendre jusqu’à rompre avec Sois-mêmes simplement pour faire entendre une voix qui n’est plus notre ?

Et je prie. Je prie pour que ces temps troublés nous permettent de revenir en nos demeures, là où se trouve notre boussole intérieure, au creux du silence. Cette boussole nous indiquera toujours l’action juste à poser au moment juste. Quel que soit le vacarme des autres étages. Cette boussole est connectée aux étoiles. Les étoiles ne brillent-elles pas de leur plus bel éclat lorsqu’elles regardent le Soleil ? N’est-ce pas là que nos blessures, origines de nos guerres, s’apaisent, se réparent ? N’est-ce pas dans cet espace qui nous relie à l’Un que tout devrait se jouer en vérité ?

Alors, pourquoi nous projeter sur les scènes extérieures ?

Oui, il faut informer, faire tomber les masques. Mais ensuite, revenons en nos demeures et regardons si nous avons joué juste, si nos mots ont été en accord avec les étoiles et le Soleil qui nous habitent. Bien souvent, il nous sera alors possible de percevoir quelques fausses notes. Mais la partition peut être reprise. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain. Un jour viendra, inexorablement, et dans pas si longtemps, où nous serons obligés de regarder. Et peut-être alors, pleurerons-nous de ne pas l’avoir fait plus tôt.

Graziella Corvini

18 juillet 2020


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